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L'épicerie aujourd'hui
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Girofle et Cannelle

Notre histoire

De notre démarrage sur les marchés autour de Nice il y a près de vingt ans déjà, à l’ouverture de notre première boutique dans le mythique Vieux Nice, il s’est passé beaucoup de choses !

L’aventure commence donc simplement sur les marchés de Vence,, de Valbonne, de Beaulieu- sur -mer puis de Mandelieu la Napoule. Le climat tendu des marchés où « il faut se faire sa place » n’est pas chose simple à appréhender. Et pourtant il faut y aller.

Pas à pas, nous gagnons la reconnaissance de nos clients, le respect de nos collègues forains.

Très vite, nous atteignons un nouveau statut en décrochant une place au sein de la petite halle du marché de Vence permettant ainsi à nos clients de nous retrouver en un point fixe.

Notre clientèle grandissante s’enrichit de chefs de cuisine et pour notre grande satisfaction certains étoilés voire doublement étoilés.

Notre engagement pour ne proposer que des produits de haute qualité ainsi que notre détermination ne font qu’un et font mouche.

Nos gammes de produits s’enrichissent, notre spécialisation se confirme.

Arrive l’ouverture de la première boutique au sein du célèbre Vieux Nice, notre lieu de résidence. Ces rues étroites et animées ont des allures de villes Italiennes où se mêlent touristes et Niçois fiers d’afficher leur identité.

Notre installation ne passera pas inaperçue .

En achetant cette authentique boutique de spécialités locales chères aux coeurs des Niçois la morue trempant dans de l’eau salée côtoie les stockfisch séchés pendus tête en bas au dessus des bacs à épices et olives en tout genre. Le pari était osé d’apporter notre touche tant de vieilles familles Niçoises avaient laissé un bout de leurs histoires au 2, de la rue Pairolière.

Sel noir et rouge d’Hawaï s’alignent à côté du sel rose de l’Himalaya descendu tout droit de sa montagne. Fleurs de sel en tout genre, natures, aromatisées, les touristes sont aux anges, les Niçois sont méfiants.

Que dire à ces clients habitués depuis toujours à assaisonner leurs plats avec du poivre moulu dit « poivre gris » qu’il n’existe pas ? Que seul le poivre vert, noir, blanc ou rouge n’a de grâce à nos yeux ? Que l’Inde, le Cameroun, le Cambodge et bien d’autres encore proposent des produits différents aux terroirs et saveurs bien marqués?

Comment emmener avec nous cette clientèle que nous venions d’acquérir en laissant toutes nos économies sur la table si ce n’est quand les interloquants avec des produits nouveaux. Les habitudes sont là, la transition tarde et notre patience s’effrite. Il nous faut réagir aux coups assénés par ces clients de toujours de ce magasin plus propriétaires que nous tant il y auront usé leurs chaussures. La transformation ne passe pas très bien les locaux nous boudent, nous décrient.

Quatre mois après notre arrivée une opportunité va se présenter à nous .

Le fond de commerce du 4 rue Parolière, notre voisin, libre pour l’heure va être à reprendre.

Nous remportons la mise, et décidons de marquer notre histoire.

Le local est vide, délabré tout est à faire.

Les équipes de maçons, d’électriciens de peintres se succèdent, nous créons nous même notre ligne de meubles fabriqués de main de maitre par de véritables menuisiers.

Le ton est donné , nous voulons accoller au lieu mythique de la vieille ville l’image d’une boutique héritée de nos ancêtres.

Meubles en bois rappelant les boutiques d’apothicaires reçoivent bonbonnières en verre laissant passer des couleurs chaudes et vives d’épices. Une toile se dessine, les narines s’écartent quand les yeux s’écarquillent. Plusieurs sens sont en éveil.

Les flots de touristes se succèdent emportés dans l’euphorie, les locaux à la recherche de différences, de nouveauté, d’originalité.

Ça y est on en parlê, mais les Niçois restent vigilants.

Nos gammes continuent à s’agrandir, l’offre s’enrichit, l’épicerie fine s’installe.

Et puis le premier coup de projecteur :

Tout basculera quand, en week- end dans notre belle ville, une journaliste de TF1 membre de l’équipe de Jean-Pierre Pernaut découvre notre univers.

Nous, provinciaux, venions de rejoindre le tout mondain commerce Parisien.

Précurseur dans la vente de sel de poivre du monde entier une autre manière de présenter les choses, telle est décrite l’enseigne Girofle et Cannelle.

Les équipes tournent et en ce début de décembre plusieurs milliers de téléspectateurs sont devant le 13 heures et le célèbre Jean Pierre Pernaut qui annonce :

« Et maintenant nous allons nous rendre à Nice où un épicier vend du sel et du poivre du monde entier, sel rouge , noir, rose il y en à de toutes les couleurs un reportage de Peggy notre correspondante. » La France entière nous découvre !

La boutique ne désemplit pas quand le téléphone ne cesse de sonner. Les commandes affluent, le Père Noël est déjà chez Girofle et Cannelle.

Grâce à ce reportage, notre notoriété s’assoit , les locaux se détendent et le chiffre progresse vite.

Les perspectives sont bonnes , l’activité très soutenue et la croissance au rendez-vous. Puis arrive le deuxième coup de projecteur :

Cette fois c’est M6 qui s’intéresse à Girofle et Cannelle en nous proposant de préparer un sujet sur le sel de terroir.

Nous conduisons ainsi Sabine la journaliste sur les bords du Lac Assal à Djibouti , là où la perle de sel se récupère à la main dans un site unique. L’ histoire plait le fil conducteur est trouvé, on peut tourner !

Le magnifique reportage aura fait rêvé, les téléspectateurs nombreux sont séduits , la boutique est envahie.

Nous pouvons encore ici remercier Son Altesse Prince Albert de Monaco et son chef Christian Garcia client depuis plusieurs années de Girofle et Cannelle de nous avoir reçus au Palais dans le cadre de ce reportage .

Encore une fois, les téléspectateurs apprenaient que nous fournissions les cuisines du Palais.

Depuis nous avons connu une progression constante et régulière.

Notre concept séduit , ci et là des boutiques aux allures de Girofle et Cannelle voient le jour. Cependant notre identité reste forte, la marque « Girofle et Cannelle » une garantie.

Aux clients locaux réticents des premiers instants, nous avons su par nos choix donner une image forte, d’ailleurs reprise par Alain Ducasse qui nous recommande dans son livre « J’aime Monaco »

Girofle et Cannelle fait un peu partie de ces boutiques que nos clients aiment à faire découvrir , familles et amis passent et repassent dans ce lieu ou se mêlent couleur, odeur saveur et bonne humeur.


De retour sur Nice, nos clients de tous horizons ( Italie, Russie, Danemark, Belgique, Allemagne, Suisse, Canada, Etats Unis, Mexique, Pérou,Japon, Chine, Doubaï ) nous en oublions beaucoup , nous rendent visite pour « faire le plein ».

Les photos fusent dans la rue ,la devanture est mitraillée, les produits sont zoomés et notre image partagée.

Aux demandes permanentes d’ouverture de franchises nous avons répondu en ouvrant une boutique test dans la ville de Saint Raphaël.

Un choix établi en minimisant le risque, fort de notre présence au rendez-vous annuel du Salon du Palais Gourmand notre identité était déjà perçue et nos produits reconnus.

Dans un quartier en pleine mutation, nous avons réussi à nous imposer là où malheureusement beaucoup ont échoué.

Voilà en quelques lignes un bout de notre histoire qui a vu défiler télévision américaine, japonaise, médias suédois, une actualité en France maintenant.